2 février 2018
Mahajanga ma ville
La ville de Mahajanga fut fondée au XVIIe siècle par les Antalaotry, un métissage de Sakalava, d’Arabes et d’Africains. Majunga en langue Antalaotra signifie la cité des fleurs : Mji Angaia (Mji : Cité, Angaia : Fleurs).
Majunga s’est développée à partir de 1740 lorsque les notables du Royaume Sakalava, Antalaotra résidants dans la baie de Boina transférèrent leur capitale de l’ile d’Antsoriboro à Marovoay située à 100 km. De tout temps, on a prêté à la ville des noms et vertus : ville des fleurs pour les arabes, ville qui guérit pour les autochtones, Mahajanga était donc ville royale jusqu’à sa colonisation par les Français. Elle prit alors le nom de Majunga jusqu’à l’indépendance de Madagascar (26 Juin 1960). Entretemps Mahajanga ne tarda pas à devenir un lieu d’échanges entre Madagascar, le littoral africain et le Moyen-Orient. Après la disparition mystérieuse de son souverain en 1780, Mahajanga rejoint le royaume du Roi Merina Radama 1er.
En 1893 des troupes françaises avaient déjà débarquées à Majunga-Diego et Tamatave et la France décida alors une véritable conquête et occupation militaire.
En 1895, les Français décident d’en faire leur base d’opérations pour le corps expéditionnaire de 15.000 hommes et 7.000 convoyeurs (commandé par le Général Duschene)qui allait, deux ans plus tard, transformer Madagascar en protectorat.
Les Français n’ont pas été les seuls à y trouver un atout stratégique de première importance ; les Indiens, les Arabes et plus tard les chinois ainsi que des habitants des Comores s’intéressèrent à cette ville qui compte actuellement plus de 200 000 habitants.
Toujours cosmopolite, Mahajanga l’est restée jusqu’à ce jour.Outre les dix-huit ethnies représentées sur l’île, elle draine les touristes du monde entier attirés par l’éclat du ciel, la beauté de ses plages,les couleurs du paysage, la mer sur lequel se détachent des boutres multicolores à voile latine, la végétation luxuriante de sa côte et de ses mangroves, son ensoleillement exceptionnel et surtout l’accueil spontané et chaleureux de ses habitants,propre à ceux de toute l’ile. Longeant le front de mer et la vieille ville, l’agréable corniche, promenade préférée des habitants de Majunga en fin de journée, est ponctuée par un gigantesque baobab de 14m de circonférence, qui aurait plus de 700 ans.
Les Français n’ont pas été les seuls à y trouver un atout stratégique de première importance ; les Indiens, les Arabes et plus tard les chinois ainsi que des habitants des Comores s’intéressèrent à cette ville qui compte actuellement plus de 200 000 habitants.
Toujours cosmopolite, Mahajanga l’est restée jusqu’à ce jour.Outre les dix-huit ethnies représentées sur l’île, elle draine les touristes du monde entier attirés par l’éclat du ciel, la beauté de ses plages,les couleurs du paysage, la mer sur lequel se détachent des boutres multicolores à voile latine, la végétation luxuriante de sa côte et de ses mangroves, son ensoleillement exceptionnel et surtout l’accueil spontané et chaleureux de ses habitants,propre à ceux de toute l’ile. Longeant le front de mer et la vieille ville, l’agréable corniche, promenade préférée des habitants de Majunga en fin de journée, est ponctuée par un gigantesque baobab de 14m de circonférence, qui aurait plus de 700 ans.
MAHAJANGA VILLE DES FLEURS – MADAGASCAR
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